Interview : Julien Doré, il était comment étudiant ?

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Publié le 17/03/2014 par TRD_import_GuillaumeMollaret ,
SES PREMIÈRES FOIS - Quand la "Nouvelle Star" l'a revele sur M6 en 2007, Julien Dore etait etudiant aux Beaux-Arts de Nimes. Aujourd'hui, on lui accole l'image d'un artiste dandy, mais a l'epoque, il etait comment ? Flash-back sur les annees d'etudes et les premieres fois du chanteur actuellement en tournee pour son album LØVE. * *

Né dans la cité minière d’Alès dans le Gard, Julien Doré (32 ans) a passé le plus clair de sa jeunesse à Lunel, une petite ville proche de Montpellier, avant d’entamer ses études aux Beaux-Arts de Nîmes. Chanteur dans les groupes « Dig-up Elvis » et « Jean d’Ormesson Disco Suicide » (écrivain dont il porte le nom tatoué sur le bras), il écume les petits boulots en parallèle de ses études avant d’être révélé à la télévision , puis de voler de ses propres ailes. LØVE est son troisième album.

CÔTE ÉTUDES

La première fois que… j’ai stressé pour un examen

 » Le bac ! C’est, je crois, pour tout le monde un examen stressant. Il y a une pression particulière autour. C’est un examen qu’il faut réussir absolument. »

La première fois que… j’ai eu une « taule » à un examen

« Je me suis fait prendre en train de tricher en histoire-géo au collège. J’avais des fiches mémo dans ma trousse. J’ai eu vraiment honte parce qu’en plus, je ne savais pas pourquoi j’avais fait ça. Je n’avais pas besoin de tricher. Je me suis juré de ne plus recommencer. Depuis cet épisode, j’ai toujours fait en sorte d’avoir toujours la meilleure note dans cette discipline , et j’ai toujours été le meilleur. »

La première fois que… j’ai séché les cours

« Je n’ai jamais séché les cours. Je n’avais rien à faire en dehors de l’école qui m’aurait poussé à sécher, en fait. »

CÔTÉ LOOK

La première fois que… je me suis acheté mes fringues

« Ça a dû arriver assez tôt entre mes 16 et 18 ans. Je n’ai pas de souvenirs précis, mais il y avait pas mal de friperies vers chez moi à l’époque. On y allait avec des copains et on achetait pas mal de choses pas chères. »

La première fois que… je me suis senti bien sapé

« Ça ne signifie pas grand-chose à mes yeux, on ne s’habille pas pour les autres. Ce qui compte, c’est ce que l’on dégage de soi. Je crois que quand on se sent bien, on attire la bienveillance de l’autre. »

La première fois que… je me suis trouvé ridicule dans des fringues

« Ça arrive tout le temps , ce n’est vraiment pas important. »

*CÔTÉ SORTIES*

La première fois que… je suis allé à un concert

« Je ne sais pas si c’est le premier, mais celui dont j’ai le souvenir, c’était Starmania au Zénith de Montpellier. Je devais avoir 7 ans. J’avais une rage de dent terrible, du coup je ne sais plus dans cette soirée ce qui relève du cauchemar ou de la réalité (rires). »

La première fois que… j’ai lu un livre qui a changé ma vie

« J’ai du mal à répondre à cette question. Plein de livres m’ont marqué… Mais ado je lisais beaucoup Bret Easton Ellis (auteur de « Lunar Park » et « American Psycho », NDLR). »

La première fois que… j’ai acheté un disque

« Je ne me souviens pas vraiment, mais j’adorais dessiner les pochettes des albums d’ Iron Maiden.  »

CÔTÉ BOULOT

La première fois que… j’ai passé un entretien d’embauche, et que j’ai décroché un job alimentaire

« Je n’ai jamais demandé quoi que ce soit à personne. J’ai donc fait très tôt des boulots d’été, dès l’âge de 16 ans. Le premier, c’était de mettre des palettes en rayon au supermarché Netto de Lunel (près de Montpellier, NDLR), où vivent mes parents. Après j’ai travaillé chez Décathlon et dans une entreprise de nettoyage de façades. »

La première fois que… j’ai eu une paye et comment je l’ai dépensée

 » Je n’ai jamais claqué mon argent. J’en avais trop besoin pour entretenir ma voiture. Je faisais aussi en sorte de mettre de l’argent de côté. La musique, on a beau en rêver, il faut bosser pour y arriver et aussi, souvent, avoir un job à côté. »

CÔTÉ INDÉPENDANCE

La première fois que… j’ai acheté un scooter

« Je n’en ai jamais eu. Mon premier véhicule, c’était une Polo. J’en avais besoin pour aller travailler à Décathlon, ou chez Netto, à Lunel parce que j’ai toujours travaillé pendant mes études aux Beaux-Arts à Nîmes. »

La première fois que… j’ai quitté le nid familial

« A 18 ans, quand j’ai dû quitter Lunel pour rejoindre les Beaux-Arts à Nîmes. »

CÔTÉ CARRIÈRE

La première fois que… j’ai eu le déclic pour le métier

« C’était avec mon groupe les « Dig-Up Elvis » , au Bar de l’Industrie sur le Boulevard Amiral Courbet à Nîmes. C’est là que j’ai compris que j’avais envie de chanter des choses et que j’avais envie d’être sur scène. Bastien, le batteur du groupe, joue d’ailleurs toujours avec moi aujourd’hui. »

La première fois que… j’ai eu une galère professionnelle

« Cette première galère a aussi été ma chance. Juste après les Beaux-Arts, j’ai travaillé pour une entreprise de nettoyage de façades, donc. Le patron, qui est un copain, m’a licencié en me disant que ma vie n’était pas là, mais sur scène. Ça m’a bien bougé le cul. C’était une période bizarre, j’étais au chômage et en même temps, il y avait ce projet pour la musique. C’est là qu’est arrivé la « Nouvelle Star » (Emission de M6 que Julien Doré a remportée, NDLR). C’est bien tombé ! »

La première fois que… j’ai enregistré un album

« C’était « Ersatz » après la « Nouvelle Star ». Avant, avec mes différents groupes, on n’avait jamais voulu enregistrer en studio. On avait enregistré que des lives. »

La première fois que… j’ai été fier de ce que j’ai fait

« Je ne crois pas vraiment qu’être fier de moi, soit mon truc… J’ai des joies. Après chaque concert, même quand on est très heureux, le lendemain on revoit la set-list (l’ordre des morceaux, NDLR) pour réviser ce qui pêche. Dans le travail, comme dans la vie, je crois que c’est vital de ne pas s’asseoir sur son petit ego. Il faut se bouger sans cesse pour être actif. C’est comme ça qu’on reste vivant. Il ne faut jamais s’asseoir sur quelque chose que l’on croit avoir réussi parce que ça ne reste jamais dans le temps. »

CÔTÉ INAVOUABLE

La première fois que… j’ai fait un gros mensonge à mes parents

« Je n’ai jamais vraiment menti. Bon, parfois ça peut être pire de dire tout sur le moment, et il vaut mieux garder certaines choses pour soi… Mais après, avec le temps, on se dit que l’on a bien fait. »

La première fois que… j’ai pris une grosse cuite

« La première, je ne m’en souviens pas mais la deuxième, c’était pendant la Feria de Nîmes. J’étais aux Beaux-Arts, j’avais 19-20 ans. J’avais bu beaucoup trop de tequila, mais alors beaucoup, beaucoup trop ! En plus, je ne bois pas tellement d’alcool fort, à part du whisky… Là, je me suis réveillé devant l’entrée de mon immeuble. Je n’avais pas réussi à ouvrir la porte. Je n’ai plus jamais rebu de cet alcool de merde ! »

Julien Doré en tournée

– Toulouse, mardi 18 mars : la Halle aux grains

– Bordeaux, mercredi 19 mars : le Femina

– Biarritz, jeudi 20 mars : l’Atabal

– Saint-Malo, mercredi 26 mars : la Nouvelle vague

– Angoulême, jeudi 27 mars : la Nef

– Poissy, vendredi 28 mars : le Théâtre

– Liège (Belgique), samedi 29 mars : le Forum

– Colombes, dimanche 30 mars : l’Avant scène