Héros, P-DG, millionnaire… le top 5 des étudiants détonants

Héros, P-DG, millionnaire… le top 5 des étudiants détonants
Publié le 07/04/2015 par TRD_import_LauraKermezian ,
Pendant que vous essayez de suivre votre cours en amphi, d'autres etudiants ont su se demarquer aux yeux du monde entier. Zoom sur 5 d'entre eux hors normes qui ont marque les esprits.

#1 : Kris Sanchez, millionnaire grâce à Twitter

Chaque jour, vous espérez de nouveaux followers sur Twitter… Et bien Kris Sanchez n’a plus ce problème-là ! Avec son compteUberFacts créé en 2009, ce jeune étudiant de 24 ans *a su faire fructifier ses 140 caractères. Il faut dire qu’avec pratiquement 10 millions de followers, les annonceurs se précipitent pour promouvoir leurs produits via UberFacts qui offre une belle visibilité. Si Kris Sanchez voulait amuser la twittosphère avec des tweets aux informations originales et parfois sans intérêt, ce jeune homme *avoue désormais gagner 500.000 $ par an grâce à Twitter.

#2 : Priscilla Sitienei, 90 ans et à l’école primaire

Comme on dit, il n’y a pas d’âge pour apprendre… Après 65 ans de carrière médicale, Priscilla Sitienei, une grand-mère de 90 ans originaire du Kenya décide de reprendre les chemins de l’école. Cette femme n’a pas retrouvé les bancs de l’université pour s’occuper, mais ceux de… l’école primaire ! En effet, Priscilla Sitienei ne savait ni lire ni écrire et a ressenti le besoin d’apprendre pour partager ses expériences par la suite. Si le directeur de l’école a d’abord refusé son inscription, celui-ci a dû faire face à sa persévérance. Résultat ? Priscilla Sitienei apprend, profite de la cour de récréation, porte l’uniforme de l’école et sert d’exemple pour les enfants.

#3 : Noa Mintz, lycéenne et chef d’entreprise

À tout juste 15 ans, la benjamine de notre top 5 n’a rien à envier à ses concurrents ! En effet, Noa Mintz, une jeune adolescente originaire de New York, est partagée entre ses livres de maths et son emploi du temps de businesswoman . Dès l’âge de 12 ans , Noa Mintz crée son entreprise de baby-sitting, encouragée par sa mère Meredith Berkman, qui n’arrivait pas à trouver une bonne baby-sitter pour ses enfants. Trois ans plus tard, la société compte 190 clients, emploie 50 baby-sitters et génère un chiffre d’affaires de 480.000 $ par an. Pour le moment, la jeune lycéenne réinvestit tous les bénéfices dans son entreprise, mais prévoit bien de se « prendre un petit salaire » dans les années à venir, comme elle a pu le confier à ABC News.

#4 : Alissa Chavez et son siège bébé qui sauve des vies

Si certains étudiants créent leur fortune grâce au Web, Alissa Chavez, 17 ans, s’est plus dirigée dans les produits innovants. En apprenant que 44 enfants meurent chaque année après avoir été laissés sans surveillance dans une voiture, Alissa Chavez a décidé de contribuer à cette cause en inventant un siège bébé innovant baptisé « Hot Seat ». Le concept ? Alerter les parents grâce à un capteur de température, si celle-ci autour du siège bébé est anormale. Récompensée par son lycée, mais aussi par la ville d’Albuquerque (Nouveau-Mexique), Alissa Chavez compte bien concrétiser son projet en réalisant un véritable prototype afin de le proposer à des investisseurs. Elle s’est donc inscrite sur la plateforme Indiegogo.com afin de recueillir 5.000 €. Au 15 août 2014, Alissa Chavez a réussi à récolter 20.148 € et a rapidement breveté son idée.

#5 : Jon Meis, l’étudiant-héros

Jon Meis n’est pas à l’origine d’un produit révolutionnaire et n’est pas millionnaire. Pourtant, ce jeune homme de 27 ans est un véritable héros. En effet, Jon Meis est l’étudiant qui a réussi à stopper une fusillade sur le campus de la Seattle Pacific University, survenue le 6 juin 2014, ayant causé un mort et trois blessés. Pour arrêter ce terrible carnage, Jon Meis n’a pas hésité à asperger le tireur de spray au poivre avant de l’immobiliser avec d’autres étudiants.

Cela dit, après son acte de bravoure, Jon Meis a préféré rester discret dans les médias et ne s’est contenté que d’une seule déclaration écrite où il affirme : « Je sais que je suis acclamé comme un héros […], mais je suis quelqu’un de réservé et j’ai une vie privée. » Avant d’ajouter : « Ce que je trouve le plus difficile dans cette situation c’est le fait affreux qu’un héros ne peut exister sans une tragédie. Au milieu de tout cet intérêt pour moi, il ne faut pas oublier qu’une vie a été prise, brutalement et sans justification. »

Malgré sa modestie, le courage de Jon Meis n’est pas passé inaperçu aux yeux des internautes, qui n’ont pas hésité à rassembler 50.000 € pour la lune de miel du jeune homme et de son épouse.