Fumeurs, non-fumeurs : c’est la guerre du feu dans la coloc !

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Publié le 19/06/2017 par TRD_import_OcéanePassefort ,
La colocation avec des fumeurs est parfois compliquée pour un non-fumeur. Et inversement. Nos conseils pour que ça ne vire pas au clash.

Vivre en colocation avec des fumeurs peut vite virer à l’enfer. Inhaler la fumée de l’autre, ce n’est bon ni pour la santé, ni pour l’odeur sur les vêtements ou les cheveux. Léna, 21 ans, a vécu en colocation six mois avec une fumeuse et a dû faire des concessions :  » Cela me dérangeait, mais je prenais sur moi parce que je n’avais pas le choix. Ça s’est fait implicitement. L’hiver, ma coloc fumait dedans et on aérait un peu, l’été, elle fumait à la fenêtre. En revanche, quand je rentrais chez mes parents, je devais laver toutes mes affaires à cause de l’odeur. Pour lui faire comprendre gentiment que cela me gênait, j’avais acheté un diffuseur d’odeur et des bougies , mais elle allumait quand même sa cigarette. »

La peur de déranger en imposant ses règles

S’installer en colocation avec quelqu’un que l’on ne connaît pas, c’est plonger dans l’inconnu. Julia, 22 ans, est partie en Erasmus pour ses études. À Amsterdam, elle a vécu en colocation avec des étudiants étrangers qui fumaient régulièrement. Une situation difficile à gérer pour la jeune femme, qui ne voulait pas créer de conflit.

« Je ne fume pas, et mes colocataires faisaient vraiment des efforts quand j’étais là en se mettant à la fenêtre. Quand on est non-fumeur et jeune, on n’ose pas « déranger » en imposant ses règles, alors qu’au final, c’est plutôt les fumeurs qui nous dérangent. Je n’ai pas dramatisé, car je ne voulais pas rendre la situation conflictuelle mais c’est pénible de passer pour la fille qui empêche les autres de fumer. »

Quand on est fumeur, on ne se rend pas forcément compte de la gêne que l’on cause aux non-fumeurs. Les : »Attends, j’ouvre la fenêtre » ne sont pas des solutions viables, surtout en hiver.

 » Quand mes colocs fument, c’est vraiment dérangeant, ça me donne mal à la tête et l’odeur imprègne l’appartement », regrette Alice, 22 ans. Des désagréments qui ont terriblement gêné Julia, 21 ans : « J’avais beaucoup de mal à m’endormir, car j’inhalais la fumée présente dans ma chambre. Ça me gênait tellement que je faisais une fixation là-dessus. »

Des situations difficiles à gérer

Parfois, les tensions débouchent sur des situations inattendues, comme pour Aude, 24 ans :  » Mon colocataire en avait tellement marre de ma cigarette, qu’il a fini par installer une alarme incendie , qui se déclenchait dès qu’il y avait trop de fumée. Il a voulu en mettre une dans ma chambre mais j’ai refusé : c’est mon espace personnel et j’ai le droit d’y fumer. »

Le dialogue avant tout

Rien ne sert de rentrer directement en confrontation avec votre colocataire. Privilégiez le dialogue. Proposez des solutions afin de vivre au mieux ensemble dans votre logement. Si vous disposez d’une terrasse ou d’un balcon, le problème est réglé. Si ce n’est pas le cas, mettez-vous d’accord pour définir les pièces où il est interdit de fumer.

Vous voulez faire la fête mais ne pas enfumer votre appartement ? Proposez à vos ami(e)s de vous retrouver au bar du coin. L’air sera plus respirable et les fumeurs pourront se retrouver dans le fumoir s’ils le souhaitent.

Au pire, trouvez une autre colocation

Si la situation ne devient vraiment plus tenable, cherchez une autre colocation. Ne vous entêtez pas à vivre dans un endroit où vous ne vous sentez pas bien. Le tabagisme passif est plus dangereux que le fait de fumer.

Marie, 22 ans, a tiré les conclusions de son expérience : « Au début, on pense que ce n’est pas un problème et puis très vite, ça en devient un. Pour ma prochaine coloc, je ferai vraiment attention aux critères de recherche. Pas de fumeurs, je ne veux pas interdire à quelqu’un de fumer. Je veux que cela se passe le mieux possible. » D’autant qu’avec les annonces aujourd’hui, il est très simple de voir si le critère « fumeur » est sélectionné : ne vous en privez pas !