Evan Fournier : « En commençant le basket à 8 ans, je rêvais déjà de NBA »

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Publié le 30/08/2017 par TRD_import_AssiaHamdi ,
Avant de disputer l'Euro avec les Bleus, le basketteur français Evan Fournier a accepté de se prêter au jeu de l'interview indiscrète. Mauvaises notes, premier appart, premier gros achat... C'est l'occasion de mieux connaître l'arrière tricolore du Magic d'Orlando.

La première fois que… j’ai eu une mauvaise note à un examen

En troisième, je devais rendre un rapport à l’issue du traditionnel stage de fin d’année. Et j’avais un entretien-bilan avec mes profs pour leur expliquer le déroulement du stage. Sauf que je suis arrivé 5 minutes avant la fin de l’entretien. Et j’ai eu 1/20… Ils ont quand même tenu compte du fait que j’étais venu ! J’étais alors au pôle régional espoirs, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), et je m’étais bien fait engueuler par mon entraîneur.

La première fois que… j’ai séché un cours

Je n’ai jamais séché, mais il y avait des matières que je n’aimais pas , comme les maths et la physique. Ces histoires de spectre, par exemple, je n’y comprenais rien. En revanche, j’adorais l’histoire. Cela m’a toujours passionné, je m’intéresse beaucoup à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre froide. Ces périodes-là attiraient un peu plus mon attention.

La première fois que… j’ai pris un appart

Dès 13 ans, j’étais déjà en sport-études au pôle régional de Châtenay-Malabry. Je ne rentrais chez mes parents que le week-end. J’ai vraiment pris mon indépendance à 16 ans et demi. Je venais de passer pro, à Nanterre, et j’ai emménagé dans mon premier appart. La première année a été une vraie galère : je devais cuisiner seul et laver mon linge… Cela m’a appris à grandir plus vite.

La première fois que… j’ai dépensé mon premier salaire

Recevoir pour la première fois un gros chèque m’a fait un drôle d’effet. J’avais 19 ans, je me suis acheté une voiture, une Porsche Cayenne. Ça a été mon premier gros achat. Je l’ai changée l’année dernière seulement, pour une Mercedes GLE.

La première fois que… je me suis acheté mes fringues

J’avais 19 ans, c’était au moment de la draft NBA [évènement annuel au cours duquel les basketteurs sont sélectionnés pour intégrer la ligue américaine de basket]. J’avais acheté un beau costume, gris, avec une doublure brodée rouge, et une cravate violette. Mais je l’ai oublié chez moi, en France, je n’ai donc pas pu le porter. J’en ai emprunté un à la dernière minute. Je l’ai encore, mais je ne l’ai pas remis depuis…

La première fois que… j’ai eu le déclic pour mon « métier » de sportif de haut niveau

Quand j’ai commencé le basket, j’ai vite su que je voulais faire ça toute ma vie. J’avais 8 ans et la NBA me faisait déjà rêver. Quant à mes parents, ils me soutenaient déjà et me poussaient même vers la réussite.

La première fois que… j’ai eu un rendez-vous important

J’aborde chaque rendez-vous important de la même façon, mais je me souviens d’un regroupement départemental dans le Val-de-Marne, quand j’avais 10 ans. Il fallait être bon sur le terrain pour être sélectionné. Je ne me sentais pas stressé mais j’étais concentré sur ce que je faisais. Je voulais vraiment réussir.

La première fois que… j’ai eu une galère pro

Ça arrive assez souvent dans une carrière de sportif. Parfois, tu joues moins bien, tu es blessé physiquement… C’est inévitable. Mais il faut savoir faire avec. Pour ma part, avec l’expérience acquise, j’y arrive mieux qu’avant.

La première fois… qu’on m’a reconnu dans la rue

J’avais 17 ans et je venais de passer professionnel. C’était à Nanterre, je ne me souviens pas du moment précis. De façon générale, être reconnu dans la rue est une sensation plutôt cool et agréable.

La première fois… que j’ai joué un match important avec l’une de mes équipes

J’ai toujours abordé les matchs de la même façon, mais il y en a un dont je me souviens, c’est la finale départementale jouée à 9 ans avec mon club de Charenton-le-Pont. Comme quoi, peu importe le niveau qu’on atteint, c’est toujours important. À l’époque, c’était déjà un peu ma finale NBA.