Étudiants en prépa maths : 5 trucs que vous ne voulez plus entendre

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Publié le 26/02/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Il y a des moments, dans la vie, où il vaut toujours mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Surtout avant de s’adresser à un prépa…

Le monde des maths sup-maths spé est plein de mystères pour ceux qui ont choisi une autre voie. Voilà qui donne sans aucun doute lieu à bon nombre de malentendus entre les matheux et les non-matheux, entre ceux qui maîtrisent les espaces préhilbertiens et les analyses asymptotiques et tous les autres. Voici donc un petit guide à l’adresse du non-matheux qui aurait l’audace de s’adresser à un prépa maths.

1. En fait, ça doit être trop cool de travailler à des problèmes qui ont vraiment une solution (dixit l’étudiant en philo en pleine galère)

Trop cool, oui. Sauf que je viens de proposer pour la 14e fois la solution d’un problème à mon prof de TD, qu’il vient de refuser pour la 14e fois en me répondant (pour la 14e fois) : « Il n’y a pas qu’une façon d’aborder un problème, il y en a plusieurs » avec sa plus belle imitation de Maître Yoda, et que je me suis retenu d’extrême justesse de lui faire bouffer l’intégrale de « Star Wars » en DVD Deluxe Édition.

2. Tu aurais peut-être dû commencer à bosser ta khôlle un peu plus tôt, non ?

Mais oui, évidemment, c’était ça ! Et dire que je perdais mon temps sur mes cinq DM, ma version d’anglais et mes 17 exercices de probas, alors qu’il suffisait de RÉVISER MA KHÔLLE. Je ne sais vraiment pas comment je m’en sortirais si tu n’étais pas là.

3. Tu ne viens pas à la soirée de vendredi ? Tu crains !

Pour toi aussi, ça va craindre. Dans moins de 10 secondes en fait. 10, 9, 8…

4. Tu devrais vraiment faire attention à toi. T’es tout pâle et t’as grossi.

Je suis tout pâle parce que la dernière fois que je suis sorti de cours et qu’il faisait encore jour, j’étais au lycée. Et je suis tout gros parce que les beignets fourrés aux Snickers sont mon ultime rempart contre la dépression quand je me rends compte qu’il est 4 heures du matin, que j’ai encore 1.200 pages de démos à réviser, et que les concours sont dans une semaine.

5. Tu veux aller à la BU un DIMANCHE ?!

Ouais. Parce que comme ça, j’ai vraiment l’impression d’aller à contre-courant, tu vois ? D’être un vrai rebelle. Et puis, l’ambiance est vraiment sympa. On est entre nous, on s’échange des photocopies, des stylos, on crée des liens. Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec moi ? Tu préfères rentrer chez tes parents et faire une grasse mat’ ? Ringard, va.