Êtes-vous vraiment fait pour la colocation ?

Une règle d’or dans la vie : ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Ça fait un peu maxime de Grand-Tatie, d’accord, mais si elle vous accompagne au quotidien vous ferez nettement moins de bourdes, c’est sûr.

Vous avez passé l’étape du test avec succès : vous savez que la colocation est le mode de vie qui vous convient. Pour ce qui nous intéresse ici, ça veut dire d’abord se poser des questions – et les bonnes – sur le pourquoi du comment de cette coloc à laquelle vous vous destinez.

Rythme de vie, petites manies… faites votre bilan personnel

Entrer en coloc, c’est le début d’une nouvelle vie, autant en profiter pour un petit check-up niveau conscience. Plus vous serez claire avec vous-même, plus vous le serez avec les autres, et mieux ça se passera.

Et tout d’abord, parlons un peu de vous… Pas de psychanalyse express, mais un petit retour sur soi : mieux on se connaît, mieux on sait ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, et pourquoi. Autant d’atouts dans votre jeu pour réussir le pari de la coloc. Essayez donc de préciser quel est votre rythme de vie à vous, et mettez le doigt sur vos éventuelles petites manies – voire déviances !

Insomnies, fiancés… on ne peut pas tout partager en coloc !

Par exemple, êtes-vous sujet(te) aux insomnies ? Parce que, autant vous prévenir, si vous regardez un DVD à 4 heures du mat, ce n’est plus simplement votre affaire, ça devient un peu aussi celle des autres colocs… Êtes-vous en pleine période de papillonnage amoureux, avec la collec de fiancé(e)s qui va avec ? Là aussi, si vous ramenez une conquête différente sous votre couette tous les soirs, ça risque de perturber un tantinet le bon voisinage…

En bref, il n’est pas question de se formater pour ressembler à Monsieur ou Madame Tout-le-monde, il n’y aurait rien de plus déprimant, mais posez-vous quand même la question de savoir ce qui, dans vos habitudes de vie, pourrait gêner vos futurs colocs.

Questionnez votre entourage sur vos « petits défauts »

Si vraiment vous ne parvenez pas à dégoter un tout petit « défaut », c’est soit que vous êtes la fille/le gars parfait(e), soit que… vous n’êtes peut-être pas tout à fait de bonne foi.

Demandez donc à des gens qui ont l’habitude de vivre avec vous, par exemple vos parents ou vos frères et sœurs ! Eux auront sans doute quelque chose à vous dire et, même si ce n’est pas toujours agréable à entendre, ça ne pourra que vous aider dans votre processus d’auto-clarification.

Ni maniaque ni paresseux : en coloc, c’est le juste milieu !

Peut-être, si votre grand frère vous rappelle la façon dont vous rangiez vos chaussettes par couleur dans la penderie familiale, vous rendrez-vous compte de votre maniaquerie limite obsessionnelle… Évidemment, en coloc, personne ne viendra surveiller vos placards, mais faites attention à ce que cet aspect de votre personnalité ne déborde pas sur la vie en commun.

À l’opposé, vos parents se souviendront peut-être qu’il y avait tant de moutons de poussière sous votre lit que vous pouviez en faire un élevage. Et, là, il va falloir apprendre à appuyer sur le bouton ON/OFF de l’aspirateur, sous peine d’être radié(e) de la future colocation.

Souplesse et partage, le duo gagnant de la colocation

Plus intime, votre petite sœur pourrait vous raconter comment vous refusiez de lui prêter votre mascara ou de partager avec elle les bonbecs achetés avec votre argent de poche… Possessivité ou radinerie, attention, il va falloir travailler ça : la coloc, c’est pas l’anarchie, d’accord, mais s’il n’y a pas forcément mise en commun de tous les biens personnels, il faudra tout de même faire preuve d’un peu de souplesse et de partage.

Maintenant que vous avez mis un peu d’ordre dans ces préliminaires, vous pouvez vous attaquer à la partie plus pratique de la préparation à la colocation, à savoir la constitution de votre dossier et le raid à la photocopieuse !

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