Dites stop au blues du dimanche soir

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Publié le 22/04/2016 par TRD_import_ClaireChédeville ,
Ventre noué, flemme énorme et petite déprime… Qui n'a jamais ressenti ces symptômes en fin de week-end, en particulier lorsque s'ouvre une semaine d'examens ? On vous donne des trucs pour échapper à la malédiction du dimanche soir.

Le coup de mou au moral du dimanche soir n’a rien d’inéluctable. La preuve avec ces étudiants, qui livrent leurs astuces personnelles pour l’éviter.

Se réunir entre amis

Après un week-end animé, le retour à la solitude peut être une des causes du syndrome du dimanche soir : « Il faut essayer de s’occuper l’esprit et de ne pas rester seul », explique Claire-Cécile Michon, psychologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Se réunir pour regarder un film ou partager un dîner peut permettre à chacun d’apprécier ce moment de tranquillité avant de reprendre les cours. « En hiver, avec mes amis, chaque dimanche soir, un copain invite les autres à regarder un film chez lui. » Pour Agathe, étudiante en BTS Communication à Cesacom-Lille, cette habitude casse le retour brutal au travail. « Finalement, au lieu de redouter cette soirée, on l’attend avec impatience. » En couple, le dîner romantique est aussi une alternative agréable : « Avec ma copine, on cuisine un repas original pour se donner du courage, parfois on commence par le dessert car c’est ce qu’elle préfère », explique Antoine, étudiant en première année de droit à la Faculté de Nanterre.

Faire du dimanche un jour comme les autres

Étienne, étudiant en première année à l’Institut supérieur des arts de Bruxelles a trouvé une petite astuce : « Je révise mes cours comme si c’était un soir de semaine, je n’imagine pas le lundi comme un jour plus stressant que les autres, et ça me permet d’appréhender la reprise avec plus de sérénité. »

« Pensez à ne jamais repousser votre travail au dernier moment car cela devient source d’anxiété. Le mieux est de réviser le samedi après une bonne grasse matinée et de relire ses cours le dimanche soir avant de se coucher », explique Claire-Cécile Michon, la thérapeute.

S’évader dans un livre

Les plus littéraires préfèreront s’installer dans un bon canapé et lire un livre. C’est le cas d’Ana, étudiante en bac pro Communication plurimédia au lycée Corvisart-Tolbiac à Paris. « En général, quand je commence à ressentir trop de stress, je mets mon casque sur les oreilles avec de la musique et je me plonge dans un roman. J’oublie totalement ce qui m’entoure et ça me fait vraiment du bien de m’évader. »

« Se créer une bulle de bien-être est essentiel pour ne pas ressentir une appréhension trop grande », confirme la psychologue.

Faire du sport

Mais, parfois, l’examen du lundi représente un enjeu tellement important qu’on a du mal à rester zen. « Dans ces moments-là, je vais courir une bonne heure et après je sens la pression redescendre », explique Étienne. Camille, lycéenne en seconde au lycée Louis-Armand à Eaubonne, privilégie les longues promenades à pied. « C’est un rituel qui me permet de réfléchir, de respirer et de me détendre. La marche, c’est essentiel pour diminuer le stress. » Le sport permet à la fois de se défouler, de prendre soin de sa ligne, mais aussi d’être plus heureux. En effet, il active deux hormones dites du bonheur : la dopamine et l’endorphine. Quoi de plus motivant pour un dimanche soir tristounet ?

Prendre soin de soi

Certains ne se détendront pas le nez dans les cahiers ou le long de sentiers forestiers. Selon Flora, elle aussi étudiante en Bac pro Communication plurimédia au lycée Corvisart-Tolbiac, le mieux est de s’occuper de soi avant le début de la semaine. « Je me fais une petite manucure et je finis par un bain moussant. Ça me fait plaisir d’être belle pour démarrer la semaine. »  » Il est important de revenir à soi et de trouver la paix intérieure grâce à une activité de détente », insiste Sophie Vincent, spécialiste du développement personnel.

Jouer à la pétanque

« La plupart de mes amis n’osaient jamais sortir de peur de n’être pas prêts pour leur DST du lundi, mais je les ai poussés, et ils en sont tous ravis », explique Agathe. Lorsque les beaux jours réapparaissent, elle réunit toute sa bande de copains pour faire une partie de pétanque dans un quartier de Lille. « Bien sûr on ne rentre jamais tard, en général tout le monde révise avant et on sort de 17 heures à 21 heures. C’est vraiment un moment convivial « , raconte la jeune fille. Après deux ou trois parties, il n’y a plus qu’à rentrer tout léger, relire ses cours en savourant une bonne tisane avant de se coucher. Le début de la semaine peut alors commencer dans la joie et la bonne humeur !