Comment supporter les amies de sa mère ?

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Publié le 26/08/2013 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,

À un autre stade, mamounette peut aussi être une accro des copines. Du genre toujours ensemble. Quand ce n’est pas une séance de lèche-vitrines, c’est un dîner ou encore des heures au téléphone.

Supporter les amies de maman

Parfois, c’est sûr, ça peut devenir pesant, surtout si, comme Léonore, on ne supporte pas les amies en question : « Maman se laisse marcher sur les pieds par ses amies et ça m’insupporte littéralement ! Je les vois profiter de sa gentillesse, de sa disponibilité pour la réclamer à tout bout de champ, l’accabler de leurs soucis et elle… elle supporte tout ça avec le sourire ! »

Aïe, pas facile de voir ses parents face à leurs petites faiblesses, c’est clair. Mais il va pourtant falloir s’y faire car c’est ça, aussi, la vie d’adulte : devenir les égaux de nos parents et comprendre parfois que sur certains terrains, on est plus forts qu’eux. En l’occurrence, admettre que notre douce maman a quelques difficultés à ne pas se laisser envahir alors que nous, c’est un truc qu’on gère très bien. (Et peut-être que c’est le seul truc qu’on arrive à gérer, d’ailleurs, alors on fait pas trop la maligne non plus…)

« Une seconde famille »

Mais les amies pot de colle apportent souvent aussi leur lot de petits (et de grands !) bonheurs. Parce que les amies qui nous connaissent depuis l’enfance, qui nous ont vue grandir avec attendrissement, chez qui on a dormi des dizaines de fois pendant que les parents s’offraient quelques jours de repos, ces amies-là, ce sont aussi presque les nôtres, d’amies.

« Les amies de ma maman sont devenues, au fil du temps, comme une seconde famille. Si je me dispute avec maman, il y en a toujours une pour écouter mes doléances et si j’ai un problème, quel qu’il soit, je sais que chacune d’entre elles se mettra en quatre pour moi, _explique Noémie. _Je suis fière que maman ait des amies si proches, qu’elles aient su préserver leur amitié au fil des ans, des mariages, des divorces, des déménagements des unes et des autres. Elles sont une belle leçon de vie. »

Parce que devant une telle démonstration, on n’a qu’une envie : crier : « Moi aussi je veux ça ! », non ?