Comment gérer les squats occasionnels dans ma coloc ?

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Publié le 28/10/2013 par TRD_import_NinaKeller , mis à jour le 28/09/2023
Impossible d’y couper ! Que ce soit pour une soirée, une nuit ou une semaine, il y aura toujours les parents de l’un en visite à Paris ou le copain de l’autre en galère pour venir squatter chez vous. Autant vous y préparer…

L’important est de fixer des règles dès le départ de la colocation.

Fréquence, durée, coût : définissez des règles

Il faut se mettre d’accord au départ : a-t-on le droit ou pas de ramener du monde pour la soirée ou pour dormir sur le clic-clac commun du salon ? Si oui, faut-il fixer une durée maxi et envisager d’augmenter un chouïa la quote-part de loyer du coloc qui héberge ? Peut-on faire des fêtes en semaine, alors que Noémie est en plein partiels ? Les parents peuvent-ils dormir là quelques nuits ?

En général, les apparts en coloc sont un peu comme des moulins, ça va, ça vient, mais encore une fois, tout dépend des règles qu’on s’est fixées et du lieu. Si la pièce commune a la taille d’un placard à balais, le copain de passage va plutôt gêner sur le canapé-lit, d’autant plus que Marco doit se lever à six heures tous les matins cette semaine, à cause de son stage à Perpète-les-Oies.

Notez que votre bailleur ne peut pas vous interdire d’héberger gratuitement des proches ou des amis. Il ne peut obtenir la résiliation du bail que s’il apporte la preuve que l’hébergement est en réalité une sous-location officieuse.

Demandez la permission à vos colocs

Parlez-vous : avant d’organiser une fête ou de promettre à votre meilleure copine de passage que vous pouvez l’héberger, demandez tout simplement aux autres colocs si ça ne les dérange pas.

« Parfois, on se retrouve à discuter dans la cuisine, seul avec les parents des autres, qu’on ne connaît pas bien. Moi je trouve ça marrant. Ici il y a du passage, des amis viennent dormir, s’il y a une chambre de libre, ils la prennent, personne ne se formalise », raconte Jordane.

Si vos colocataires ne sont pas là, laissez un mot, suffisamment à l’avance pour qu’ils aient le temps de répondre. Et soyez attentif(ve) à Julie qui vous dit : « Oui, bien sûr, pas de problème », formulé avec une micro et quasi imperceptible hésitation. Retrouvez-la dans sa chambre, juste tou(te)s les deux pour qu’elle ne se sente pas gênée, et reposez-lui la question simplement, en laissant entendre que vous l’avez sentie un peu réticente, et que vous êtes prêt(e) à accepter son point de vue.

Le tableau des va-et-vient

Difficile parfois de croiser tous les colocs, le mieux est donc d’écrire sur un tableau commun les prévisions d’allées et venues éventuelles d’amis ou de famille. Vos colocs ont le droit de savoir qu’ils partageront la douche ce week-end avec votre mère, ou que votre copine d’enfance viendra squatter le canapé-lit du salon. Et, bien sûr, ils ont aussi le droit de ne pas être d’accord !

Si votre colocation se passe super bien et que les chambres se refilent sans problème, prévenez également de vos futures absences, ça permettra aux autres de savoir qu’ils peuvent inviter Untel à dormir dans votre chambre durant cette période.

Et, sur ce fameux tableau décidément incontournable, n’oubliez pas d’avertir également vos colocs si vous prévoyez d’inviter du monde telle soirée de la semaine. Ça n’empêche pas l’imprévu, évidemment, mais n’oubliez pas que le tact est une des grandes qualités nécessaires à la vie en commun…

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