Chambre en cité U : ce qui va changer dans votre vie

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Publié le 07/07/2017 par TRD_import_NoaBenhaim ,
Quitter le cocon familial pour loger en cité universitaire, vous y pensez ? Eux l’ont fait ! Ils vous font part de leur expérience. Ce qui risque de vous manquer, ce que vous allez découvrir… Témoignages.

Plus de parents sur votre dos : l’autonomie, ça fait du bien, selon Eva, 20 ans, arrivée de Bretagne à la Cité internationale universitaire de Paris en 2014.  » Fini les textos du genre ‘Tu rentres à quelle heure ?’ ou ‘Tu manges ici ?’… Tu fais ta vie, tu sors, tu invites qui tu veux ! » se réjouit-elle. Tout en notant : « Après, il faut savoir se cadrer soi-même. »

Car sans les parents, vous êtes désormais responsable de vos courses, de votre nourriture, de votre vaisselle… Ce qui nécessite un temps d’adaptation, comme l’explique Charlotte, 20 ans, résidente de la même cité U qu’Eva : « Les courses, c’était la galère ! Au début, j’étais comme une gosse dans le supermarché. J’achetais des pizzas, des bonbons, plein de trucs que ma mère refusait de prendre… Puis j’ai appris à faire des courses plus saines. »

Encore faut-il savoir préparer ce qu’on a acheté. Ce qui peut donner lieu à quelques situations, disons, amusantes. « Lors de mon premier repas dans la cuisine collective, j’ai vu un mec ouvrir une conserve de haricots verts et la verser dans une poêle super chaude sans vider le jus. Ça sautait de partout », se souvient Charlotte.

La vie en communauté, ça s’apprend

Les étudiants que Trendy a rencontrés ont dû partager les douches, la cuisine et les toilettes avec les autres résidents de leur étage. Si c’est votre cas, préparez-vous à bousculer vos habitudes !  » Au début, aller à la douche était une vraie expédition pour moi. Un coup j’oubliais mon gel douche dans la chambre, une autre fois ma serviette ! Maintenant, je suis rodée : je pars à la douche avec mon baluchon », raconte Lena, 21 ans, colocataire d’Eva.

Autre aspect important de la vie en communauté : gérer la cohabitation. Que vous ayez un coloc’ ou non, vivre dans une cité U devrait vous familiariser avec l’art de la négociation, comme l’explique Timothée, 19 ans : « Contrairement au cadre familial, tu n’as pas trop envie de gueuler sur tes colocs ou tes voisins. Donc ici, c’est la communication civilisée ! »

Fête permanente ou calme plat ?

Si c’était à refaire ? Aucun n’hésite.  » Foncez, c’est une super expérience ! On fait de belles rencontres et puis, ici, c’est l’ambiance colo perpétuelle », s’enthousiame Eva.

Si vous n’êtes pas dans ce « mood », ne craignez rien, il y en a pour tous les goûts. À vous de faire comprendre à vos colocs et voisins que vous êtes plutôt du genre à rester tranquille dans votre chambre. Timothée est dans ce cas. Son conseil : « N’hésitez pas à dire quand vous avez besoin d’être seul. »

Alors si vous hésitiez encore à faire une demande de logement en cité universitaire, sautez le pas ! Vous y ferez le plein de bonne humeur, de rencontres, et vous goûterez à l’autonomie dont vous rêvez tant.