Ces étudiants visent la coupe de France de quidditch

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Publié le 11/11/2016 par TRD_import_ClaireChédeville ,
La coupe de France de quidditch a lieu du 11 au 13 novembre à Nantes, et l’équipe des Frogs, constituée d’étudiants parisiens, se prépare activement à décrocher la première place du championnat. Mais pourquoi ont-ils choisi ce sport ?

« Un esprit ardent dans un corps entraîné » : c’est le slogan que les joueurs de l’équipe des Frogs de Paris arborent avec fierté sur leur maillot. Du 11 au 13 novembre, à Nantes, la coupe de France de quidditch voit s’affronter les meilleures équipes du pays. Derrière le château de Vincennes, l’équipe s’entraîne tous les samedis et dimanches durant plus de trois heures.

Un balai entre les jambes et une balle à la main, les joueurs respectent à la lettre les règles du quidditch version sorcier, imaginé par JK Rowling dans « Harry Potter « . Le match se termine lorsque le vif d’or, une balle de tennis dissimulée dans une chaussette et accrochée à un joueur, est attrapé. Harry Potter n’a donc pas fini de faire parler de lui ! Par quoi ces sportifs ont-ils été séduits ? Sont-ils seulement des fans acharnés du sorcier de Poudlard ?

Cécile, 22 ans, poursuiveuse et apprentie graphiste

Au poste de poursuiveuse, Cécile doit inscrire le maximum de buts avec le souafle dans l’un des trois anneaux adverses. // © Claire Chédeville

« Je joue au quidditch depuis deux ans, j’ai commencé à Rouen avec ma meilleure amie. Au début, je me suis moquée d’elle, je trouvais ça dingue de transformer un sport imaginaire en un sport réel et de métamorphoser une équipe de sorciers volants en une vraie équipe au sol. J’imaginais sur le terrain des fans d’Harry Potter un peu fous. Mais non, beaucoup d’entre eux ne connaissent pas vraiment l’origine littéraire du quidditch ! C’est un sport tout à fait sérieux ! Moi qui n’étais pas sportive du tout, cela m’a permis d’être endurante et de ne plus avoir peur de la confrontation. »

Bastien, 23 ans, capitaine, attrapeur et étudiant en master de sécurité informatique

Bastien a un des postes les plus difficiles au quidditch : celui d’attrapeur du vif d’or ! // © Claire Chédeville

« Je n’ai jamais lu ‘Harry Potter’ ! Je cherchais un sport pour me dépenser , j’avais essayé le football sans vraiment accrocher. Un ami m’a fait découvrir le quidditch, j’ai été immédiatement séduit. Les trois grands anneaux de chaque côté du terrain, ce sont les buts. Il y a donc trois fois plus de chance de marquer, mais encore faut-il être précis ! On peut aussi rapidement accéder à la compétition car on laisse les nouveaux tenter leur chance. »

Camille, 22 ans, poursuiveuse et étudiante en master de sciences politiques

Camille doit beaucoup courir pour éviter les cognards et les placages de ses adversaires ! // © Claire Chédeville

« J’ai commencé le quidditch il y a plus d’un an. C’est ma meilleure amie qui m’a initiée, elle en faisait aux États-Unis et, à l’entendre, c’était super ! J’aime bien ‘Harry Potter’, mais j’ai choisi ce sport pour le côté collectif. Tout le monde peut participer : les équipes sont mixtes. On est obligé d’avoir au minimum deux filles ou deux garçons sur le terrain dans une équipe de sept. J’aime aussi le mélange de rugby et de hand, c’est un sport très complet. »

Clément, 21 ans, batteur et étudiant en licence pro de microbiologie industrielle

En lançant le cognard, Clément doit toucher le plus souvent ses adversaires. // © Claire Chédeville

« Ça fait un an que je fais partie des Frogs ! J’apprécie ce sport pour l’esprit ‘quidditch’, c’est-à-dire la cohésion et le plaisir de jouer ensemble, qui soude l’équipe. Je rencontre beaucoup de monde lors des matchs et le jeu passe toujours avant la compétition. On est là pour s’éclater ! »