Ce prof à qui j’aurais voulu dire merci… #2

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Publié le 06/10/2014 par TRD_import_SamanthaCorti ,
Qu'on l'ait connu sur les bancs de l'ecole maternelle ou dans un amphi geant de la fac, on a tous dans un coin de la tete un ou une prof qui nous a marque. Parfois pour de mauvaises raisons… mais aussi heureusement souvent pour de bonnes ! Cinq etudiants partagent leurs souvenirs.

Wendy, 23 ans, en master affaires internationales à Sciences po

_Wendy // © Samantha Corti.

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« Le prof qui m’a le plus marquée, c’est sans doute Mme Bernard, ma maîtresse de CE2, qui était très très sévère. Elle était très grande, les épaules un peu carrées, donc très impressionnante, surtout pour des enfants de 8 ans ! Par contre, dès qu’on faisait une bonne action en classe, elle nous récompensait par une petite tartine de beurre-confiture. Elle nous tapait sur les doigts quand ça n’allait pas, mais on avait quand même droit à une petite récompense quand on faisait quelque chose de bien. »

Raphaël, 23 ans, en master 1 à Neoma Rouen

Raphaël // © SC.

« Je pense à mon prof d’histoire-géo que j’ai eu en seconde et en première et qui était vraiment un prof passionné comme il y en a peu. Il était toujours en costume cravate, un peu bedonnant, pas si jeune que ça, mais en pleine forme et plein de vitalité. Il avait une approche très anglo-saxonne dans sa manière d’aborder les cours. Ce n’était pas du tout magistral, ça n’avait rien à voir avec une récitation de cours comme c’est le cas avec d’autres. Il était toujours en interaction avec ses élèves, il fallait apprendre à prendre ses propres notes. Ça nous préparait déjà au supérieur. Il fallait noter ce qu’on estimait bien, intéressant et nécessaire. Des professeurs comme lui, on ne les oublie pas parce que, déjà, ils permettent de mieux apprendre. Et puis ça nous laisse des images, des anecdotes. »

Melissa, 19 ans, étudiante en arts appliqués dans une école de communication visuelle

Melissa // © SC.

 » Ma prof d’arts plastiques au lycée. Elle avait une vision très pédagogique de l’enseignement. C’est elle qui m’a donné le goût de l’art et qui m’a dirigé vers cette voie, elle m’a fait me découvrir un talent. Elle a la capacité extraordinaire de croire en ses élèves. Aujourd’hui que je suis étudiante, je l’appelle encore, je prends des cafés avec elle. J’ai passé un concours il n’y a pas longtemps pour une école d’art et du coup je l’ai vue, elle m’a donné des conseils. Même après le lycée, elle est restée très disponible. Elle aime pousser ses élèves vers le haut et je trouve qu’à ce degré-là, c’est rare. »

Anh, 20 ans, en école d’art, en remise à niveau d’arts appliqués

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Anh // © SC._

« Je me rappelle de mon prof d’histoire-géographie en troisième. C’était un vieux monsieur, on avait vraiment l’impression que c’était le grand-père qui aimait raconter des histoires. Il faisait de grands gestes, ça donnait de la vie aux cours. Il était vraiment bien, il nous intéressait beaucoup. Depuis, j’adore l’histoire. »

Amélie, 20 ans, en première année de lettres modernes appliquées à Paris-Sorbonne

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Amélie // © SC._

« C’est sans aucun doute ma professeur d’histoire de la culture occidentale et de méthodologie qui m’a le plus marquée. Elle est remarquable parce qu’elle semble particulièrement passionnée par ce qu’elle fait, par les matières qu’elle enseigne. Elle est aussi très concernée par les progrès et l’évolution de ses élèves, ce qui est assez rare à la fac vu les nombreux effectifs… C’est son côté avenant, son implication et l’ardeur qu’elle met dans son métier qui suscitent l’intérêt de la plupart de ses élèves, je pense. Les étudiants le ressentent lorsque le professeur en face d’eux semble imprégné par la discipline qu’il enseigne. Il est bien plus facile d’apprendre quand l’intervenant trouve toujours le moyen de vous vendre sa matière de manière attrayante. C’est en appréciant son métier et en considérant ses élèves que cette professeur donne envie de s’instruire. »