Budget serré ? Comment se débrouiller toute l’année

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Publié le 26/09/2014 par TRD_import_AudeLorriaux ,
Maintenant que vous etes etudiant, vous voila autonome financierement. Seulement, savoir gerer 500 € par mois pour payer son logement, ses repas, son transport, ses etudes, ses loisirs, ses vetements… ça ne s'improvise pas ! Voici la to-do list qui vous sauvera de la zone rouge tous les mois.

Pas facile de gérer un budget quand on n’a jamais été habitué à le faire. Premier réflexe à acquérir pour ne pas finir rattrapé par le stress financier : vous constituer une organisation solide qui vous permettra de toujours savoir où vous en êtes.

BUDGET, TO-DO #1 : ORGANISEZ-VOUS POUR PISTER VOS SOUS

Chaque jour ou chaque semaine, obligez-vous à noter toutes vos dépenses dans un carnet ou sur votre smartphone selon ce que vous préférez (on vous en conseille plus loin). Pour cela, pensez à garder les tickets de vos paiements par carte bancaire ou de vos retraits d’argent. Cela vous prendra peut-être une demi-heure par semaine de compiler les montants, mais pour quelle dose de stress en moins… Car comme le résume Léo, 20 ans, « de l’argent bien géré c’est de l’argent auquel on ne pense pas ».

Une astuce en cas de budget très « ric-rac » : vous pouvez retirer en début de chaque semaine votre « argent de la semaine » hors loyer (par exemple, 100 €), et essayer de ne payer qu’en liquide toutes vos dépenses. Mais attention à ne pas perdre votre portefeuille !

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Applis mobiles ou carnet de compte, voyez ce que vous préférez

N’hésitez pas à tester les applications mobiles de votre banque, car elles peuvent s’avérer très utiles, permettant de définir un seuil d’alerte de dépenses franchi, de ranger les dépenses par « catégorie », etc. D’autres applications ne sont pas liées à une banque comme Budgea, Budget Malin, pour iPhone ou Gestion du budget pour Android. Enfin, la Caisse d’allocations familiales met à disposition un tableau pour noter vos dépenses au quotidien. Si vous n’êtes pas trop « geek », il reste le bon vieux carnet ! Ainsi Leila, 22 ans et en master 2 d’enseignement, s’est débrouillée avec 450 € par mois, sans jamais être dans le rouge. « Je faisais mes comptes tous les jours avec un livret et je regardais très souvent mon compte en ligne ».

Prendre un job à côté ? Oui, mais pas n’importe lequel…

Un petit boulot apporte bien des choses, outre de l’argent : des relations sociales, une moyen de se vider la tête, une respiration. Alors, pourquoi pas ? Mais à condition de bien le choisir. Travailler le week-end ou le soir n’est pas problématique et de nombreux petits boulots peuvent être compatibles avec l’emploi du temps étudiant – baby-sitting, petits cours, etc. Mais attention à ce que le travail alimentaire n’empiète pas sur le travail universitaire ! « Je travaillais vingt heures par semaine à la bibliothèque de philosophie, et cela ne suffisait pas pour vivre. J’avais des horaires aménagés, heureusement. Ceux qui font la plonge ou travaillent dans un magasin ne peuvent souvent pas choisir et loupent des cours », fait remarquer Antoine, 23 ans, qui va entrer en master 1 de philosophie à Tours (37). À noter que certaines universités proposent toutefois des statuts d’étudiant-salarié , permettant d’aménager ses cours avec plus de flexibilité.

Contracter un crédit ? Ça peut dépanner

Une panne d’ordinateur, un permis à passer pour obtenir un stage ou un gros pépin financier ? Plutôt que de vous rendre la vie impossible, songez à emprunter une petite somme, jusqu’à 1.000 €, à taux zéro, remboursable sur 24 mois. Pour les plus grosses sommes, destinées à financer l’intégralité des études, il n’existe pas de taux zéro. On vous prêtera par ailleurs davantage si vous êtes inscrit dans une grande école ou en master. En cas de blocage, il est alors possible d’avoir recours à un prêt garanti par l’État.

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Passer au to-do#2 : listez vos dépenses prévisibles de l’année >>

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