Budget : Le kakebo, la méthode japonaise pour bien gérer son argent

Budget : Le kakebo, la méthode japonaise pour bien gérer son argent
Publié le 27/01/2020 par priscillabm ,
Après Marie Kondo et sa méthode de rangement ultra efficace, place à une autre méthode japonaise incroyable pour gérer son budget : le kakebo. 

Les Japonais sont doués pour s’organiser, aussi bien en termes de rangement comme on a pu le voir avec le phénomène Marie Kondo, qu’en termes de gestion d’argent. Pour tenir leur budget, les Japonais utilisent en effet une méthode très efficace : le kakebo, aka « livre de comptes » en français. Cette méthode, inventée au début du XXe siècle par Hani Motoko, l’une des premières femmes journalistes du Japon, aide à mieux gérer ses finances.

Il se présente sous la forme d’un livre, un carnet, qui sert à gérer ses finances mensuellement. L’objectif est d’identifier combien on gagne et combien on dépense chaque mois. On prend ainsi conscience de ses habitudes de consommation et cela permet de prendre des décisions financières plus éclairées.

Comment ça marche ? Chaque mois, on doit y inscrire ses projections de revenus, soustraire ses dépenses fixes, se fixer un objectif d’épargne et le montant à y consacrer, puis calculer le solde qui reste pour ses dépenses courantes, qu’on classe en catégories. Ensuite, on le glisse dans son sac et dès qu’on dépense de l’argent, dans des vêtements, des sorties, des courses, on le note immédiatement ou le soir venu. Le fait d’écrire de sa propre main ce que l’on dépense a un côté responsabilisant. En le notant noir sur blanc, on assume les conséquences de ses actes. Tenir un kakebo demande un peu de rigueur, mais cela vaut le coup.

Un peu comme Marie Kondo qui nous incite à nous demander si cet objet ou ce vêtement nous procure réellement de la joie ou nous est vraiment utile au quotidien, le kakebo nous invite également à réfléchir avant d’acheter. Ainsi, lorsque l’envie d’achat nous prend, il faut d’abord se demander si on a vraiment besoin de cet objet ou de ce vêtement, si on peut vivre sans, si on va vraiment l’utiliser, si on ne peut pas attendre un peu plus longtemps. Et aussi, réfléchir à l’émotion que nous procure l’idée d’acheter et de posséder cet objet. Si ce n’est pas une joie intense, c’est que ce n’est peut-être pas une bonne idée (sauf si c’est un véritable besoin). En gros, le kakebo nous invite à retarder notre achat pour vérifier que notre envie ne tient pas du caprice.

Prêt(e) à devenir un(e) as du budget ? Achète-toi un carnet, un stylo et mets-toi au kakebo !