Bosser au lieu de réveillonner : comment ne pas déprimer

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Publié le 22/12/2016 par TRD_import_JohannaAmselem ,
Halte au blues ! Travailler pendant que les autres réveillonnent, non, ce n’est pas forcément la loose. Enfin, pas si vous appliquez les conseils de ceux qui, internes en médecine, étudiants vétérinaires ou élèves infirmiers, sont passés par là…

Conseil #1 : prévoir un bon repas !

Ce n’est pas parce que c’est une nuit de travail qu’elle ne peut pas être festive. « Je me suis déjà retrouvée de garde au réveillon du 31, se souvient Charlotte, diplômée de l’École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort. Avec le reste de l’équipe, on a quand même voulu se faire un bon repas. Il n’y a pas de raison ! On avait apporté des petits fours et du champagne et, à minuit, on a trinqué ! C’était aussi la fête pour nous ». Une astuce partagée par Anaïs, interne en médecine : « Un bon repas, ça donne tout de suite un air de fête et ça change des plateaux repas un peu tristes de l’hôpital ! « 

Conseil #2 : sortir son bonnet de Père Noël

« Ça m’est arrivé d’être de garde le soir de Noël et au réveillon du jour de l’An, témoigne Aymeric, diplômé de l’École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort. Pour rester de bonne humeur et donner le sourire à tout le monde, j’ai mis mon bonnet de père Noël ! C’est un soir de travail, mais un peu plus détendu, alors on peut se permettre une touche d’originalité « .

Conseil #3 : garder le sourire

Généralement, pour déterminer qui sera de garde, c’est soit la bonne volonté de chacun, soit le tirage au sort, rarement un choix. « On n’est jamais ravis d’être de garde ce soir-là, mais bon, il faut le prendre avec le sourire et ne pas ruminer toute la soirée », confie Charlotte. « En choisissant cette voie, on se doutait bien qu’on serait de garde certains soirs de fête et les jours fériés, ça fait partie du métier », ajoute Anaïs.

Conseil #4 : vous dire que vous êtes utile à quelqu’un

« Le soir du réveillon, beaucoup de patients ont surtout besoin de parler et de ne pas être seuls. Au moins, quand on travaille, on a la sensation d’être utile et de servir à quelque chose. On aide vraiment quelqu’un », précise Aymeric. Une soirée qui peut aussi être l’occasion de traiter des cas intéressants.  » Cette nuit-là, les patients qui se déplacent ont vraiment une urgence, pas une douleur qui traîne depuis trois mois. C’est souvent médicalement enrichissant », ajoute Anaïs.

Conseil #5 : profiter de la bonne humeur de l’équipe

« Les soirs de fête, c’est souvent une ambiance assez sympa dans l’équipe et avec les paramédicaux, alors ce n’est pas si désagréable d’être de garde », pointe Anaïs. Une bonne humeur communicative ! « La bonne humeur des patients et leurs encouragements sont une motivation supplémentaire et une force pour affronter cette soirée », décrit Charlotte. Un point de vue partagé par Benoist, interne en médecine : « Ce soir-là, les patients sont plus agréables que le reste de l’année. Ils sont reconnaissants envers nous. » Et dites-vous que l’année prochaine, ce sera sûrement quelqu’un d’autre !

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