Bon plan pour laver son linge : la machine du voisin

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Publié le 14/05/2013 par TRD_import_NathalieTissot ,
Fini les gal eres de laverie et les heures d'attente entre quatre murs aseptises. Grace au site de partage La Machine Du Voisin, lavez votre linge dans une ambiance conviviale chez un voisin qui accepte de vous preter sa machine et bien souvent de partager un cafe.

« Rejoignez-nous ! Naufragés du sèche-linge ! Laissés pour compte de la lessive ! Sans Machine Fixe ! » Derrière cet appel lancé sur le site lamachineduvoisin.fr, se cachent quatre étudiants lillois âgés d’une vingtaine d’années. Pour parer au manque de laveries automatiques, dont le taux de fréquentation a baissé de 30 % ces dernières années*, ils ont créé cette plate-forme en 2011. Elle permet de mettre en relation les chanceux qui possèdent un lave-linge avec ceux qui n’en ont pas.

_De gauche à droite : toujours étudiants, Chloé, Jean-Philippe et Yann continuent tous les trois à faire marcher le site.

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La contrepartie : 2 à 4 € à payer au « prêteur » pour la consommation d’eau et d’électricité. Un moyen aussi pour ceux qui prêtent leur machine de gagner un peu d’argent et de rencontrer du monde. Glenn qui habite Montmartre propose ainsi pour 2 € « une petite machine fort sympathique qui s’occupera de votre linge efficacement pendant que vous pourrez profiter d’un apéro ou d’une ballade dans ce quartier mythique de Paris ».

Ce site n’était en 2011 qu’un projet monté par Jean-Philippe, Chloé, Yann et Mickaël à l’occasion du « Défi Innovation », lancé par leur école de commerce : la Skema Business School. Aujourd’hui, il connaît un succès grandissant. Depuis un an, plus de 2.400 machines ont été enregistrées partout en France , mais surtout en agglomération : Bordeaux, Lyon, Rennes, Marseille, Strasbourg… À Paris, on compte déjà plus de 200 lave-linges ouverts au partage.

« On savait que ça allait aider les étudiants mais on ne pensait pas que ça marcherait aussi bien », confie Jean-Philippe Allain, l’un des fondateurs, qui précise :  » les étudiants représentent environ 80 % des inscrits. L’avantage, c’est de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes dans une ville qu’on ne connaît pas « , ajoute le jeune homme, qui poursuit toujours ses études à côté de cette activité associative. Quant à l’avenir du projet, il explique : « Aujourd’hui, on n’a pas vocation à s’étendre sur d’autres thématiques que le lavage du linge ». En effet, peu d’autres initiatives d’échanges entre voisins sont proposées.

*chiffre donné par Jean-Philippe Allain