Beauté : Comment passer à une salle de bain zéro déchet ?

Beauté : Comment passer à une salle de bain zéro déchet ?
Publié le 23/01/2020 par priscillabm ,
Motivé(e) à adopter davantage de gestes écologiques pour sauver la planète, tu as décidé de passer au zéro déchet. Mais par où commencer ? L'Etudiant Trendy te guide pas à pas dans cette démarche. Première étape : la salle de bain. 

1. Faire le tri

Dans une salle de bain, on a souvent des produits qu’on n’utilise pas ou presque jamais et qui peuvent donc être facilement abandonnés ou remplacés par des alternatives plus naturelles et zéro déchet. Alors, pour commencer, on fait un grand tri. L’objectif : ne garder que les produits qu’on utilise au quotidien ou de façon hebdomadaire. On peut faire le test sur un mois en mettant au fur et à mesure d’un côté les produits qu’on utilise vraiment et en laissant de l’autre ceux auxquels on ne touche pas.

Une fois ce tri fait, on ne jette surtout pas les produits qu’on n’utilise pas ou presque. On demande plutôt à ses amis ou à sa famille si ça les intéresse de les récupérer et sinon, on les donne à des associations. Et s’ils n’ont jamais été utilisés, on peut aussi les vendre sur Vinted. Pour le reste des produits qu’on utilise souvent, on les termine avant de passer aux alternatives zéro déchet.

2. Investir dans des produits multi-usages

Une crème pour le visage, un démaquillant, un lait pour le corps, un soin pour les cheveux : cela fait 4 produits différents. Alors qu’en réalité, une bouteille d’huile de jojoba ou de coco suffirait. Ces huiles végétales peuvent en effet servir d’hydratant pour le visage et pour le corps, de démaquillant, de soin pour les cheveux, de soin après-rasage, mais aussi de base pour des gommages ou d’autres produits cosmétiques.

Idem pour le gel aloe vera, qui est utile contre les coups de soleil, les brûlures, les piqûres, les démangeaisons, mais qui peut aussi faire office de gel pour le corps, de crème légère pour le visage, de gel pour les cheveux, ou encore de démêlant. Non seulement, cela fait gagner de la place, mais cela fait aussi des économies et puis cela réduit les emballages !

3. Investir dans des produits réutilisables

Fléau pour l’environnement, les cotons-tiges en plastique sont désormais interdits à la vente en France. Quelles sont les alternatives ? Il y a les cotons-tiges en bambous, mais pour faire des économies et tendre vers le zéro déchet, on conseille plutôt l’oriculi, un bâton en bois, en inox ou en silicone, lavable et réutilisable. Il ne faut pas l’enfoncer comme le coton-tige, mais simplement gratter les parois de ses oreilles pour ramener l’excès de cérumen vers l’extérieur.

Autre fléau pour l’environnement présent dans nos salles de bain ? Les cotons démaquillants jetables. On préfère les cotons démaquillants en fibres de bambou, lavables et réutilisables. Ils sont aussi efficaces que des cotons normaux, sauf qu’ils sont plus doux pour la peau, naturels et qu’ils sont vite rentabilisés. L’éponge konjac est pas mal aussi dans le genre pour se nettoyer le visage, idéale notamment après le démaquillage à l’huile, humidifiée avec un peu de savon
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Enfin, on remplace également sa brosse à dents en plastique par une brosse à dents en bambou recyclable, biodégradable et compostable, qui ne coûte pas plus cher qu’une brosse à dents en plastique, ou sinon, par une brosse à dents à tête changeante.

4. Remplacer ses produits liquides par des produits solides

Pour éviter au maximum le plastique, on mise sur les soins solides sans emballages ! Pour remplacer le gel douche, on se contente d’un savon de Marseille pur à l’huile d’olive si on a une peau normale, ou d’un savon saponifié à froid si on a une peau sèche ou sensible. Pour remplacer le shampoing, le dentifrice et le déodorant, on opte pour un shampoing solide, un dentifrice solide et un déodorant solide. On peut les faire soi-même avec des recettes 100 % maison, ou si on a la flemme, on peut les acheter déjà faits, comme la marque Lamazuna. Ils coûtent un peu plus cher au départ, mais en réalité, ils sont plus économiques car ils permettent d’effectuer plus de lavages ou de passages.

5. Faire ses propres produits cosmétiques

De la crème hydratante pour le visage au baume pour les lèvres, en passant par le masque pour les cheveux, le démaquillant ou même le mascara, le blush et le rouge à lèvres, il est possible de réaliser tout ça soi-même. Il suffit de fouiller sur Internet à la recherche de recettes 100 % maisons. C’est plus économique, plus écologique, plus sain et plus naturel et ce n’est pas si difficile. Bien évidemment, on met tout ça dans des contenants en verre ou en aluminium, réutilisables. Autre option : commander des kits tous prêts sur Aroma Zone, qui comprend les ingrédients, les recettes et même les contenants.