Anéjaculation : quand l’éjaculation ne vient pas

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Publié le 29/06/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
Quand on parle de troubles sexuels masculins, on parle essentiellement d' ejaculation precoce ou de trouble de l'erection. Pourtant, l'anejaculation, trouble moins connu et moins repandu, handicape certains hommes au quotidien. Explications et solutions pour en sortir.

Panne d’éjaculation, qu’est-ce que c’est ?

L’anéjaculation est un trouble sexuel de l’homme se caractérisant par l’absence ou le fort retard de l’éjaculation chez un homme qui a une excitation sexuelle normale et une érection normale. L’anéjaculation peut être totale, c’est à dire aussi bien par masturbation que lors d’un rapport sexuel.

Elle peut être partielle, c’est à dire uniquement lors d’un rapport sexuel, alors que l’éjaculation se produit normalement par masturbation (l’inverse étant beaucoup plus rare).

Il faut savoir que l’éjaculation retardée est peu fréquente : elle touche moins d’un homme sur cent. Mais pour ceux qui sont concernés, cela peut devenir une gêne très importante.

Les différentes sortes d’anéjaculation

Il existe différentes manifestations qui peuvent reposer sur autant de causes différentes :

– L’homme n’a jamais pu éjaculer, ni lors d’une pénétration, ni avec la masturbation,

– L’homme ne peut éjaculer que seul lors de la masturbation,

– L’homme ne peut éjaculer que seul lors de la masturbation et lors d’une fellation avec sa partenaire ; pendant la pénétration il n’y parvient pas,

– L’homme peut éjaculer mais uniquement si le coït est très long.

Dans le cas où l’éjaculation intervient mais très tardivement (de une heure à plus), le rapport sexuel peut donc durer très longtemps. Même si parfois, cette capacité à ne pas éjaculer trop vite peut être considérée comme un atout, elle devient vite un handicap. En effet, la ou la partenaire peut se sentir soit responsable (« Suis-je assez excitant(e) ? »), ou bien peut également être frustré(e) car désirant que son compagnon ait un orgasme avec elle (lui).

Parfois même, l’homme simule avoir « terminé » afin de se « débarrasser » du problème et ne frustrer personne.

Trouble primaire et secondaire

On parle d’un trouble « primaire » si l’éjaculation retardée existe dès le début de la sexualité.

Le trouble est dit « secondaire » s’il intervient en cours de la vie sexuelle, ou selon les moments et/ou les partenaires.

D’où vient ce trouble ?

L’origine de ce problème peut être organique, mais c’est relativement rare et le diagnostic peut facilement être posé. Il s’agit parfois de troubles neurologiques dus à un traumatisme de la moelle épinière, voire également à une maladie neurologique, la sclérose en plaques.

Mais le plus souvent les troubles de l’éjaculation sont d’origines psychologiques (manque de confiance en soi, complexes, très grande timidité ou émotivité, traumatisme sexuel antérieur, rupture amoureuse douloureuse …). Et plus l’homme y pense, plus l’éjaculation est difficile. Le cercle devient vicieux.

Une consultation avec un spécialiste (sexologue, sexothérapeute, psychologue…), pourra permettre à l’homme d’identifier la source du problème et d’y remédier via une psychothérapie.

L’éjaculation rétrograde : un problème différent

Dans l’éjaculation rétrograde, celle-ci se produit sans difficulté, l’homme ressent les sensations de jouissance de l’orgasme mais le sperme ne s’évacue pas par le méat mais prend un chemin rétrograde : il est alors envoyé vers la vessie. Ce problème survient souvent après des interventions chirurgicales sur la prostate ou la vessie ; il peut également être lié à des troubles neurologiques ou à la prise de certains médicaments.