Amphis surchargés : 5 moyens de prendre ça du bon côté

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Publié le 01/10/2016 par TRD_import_SamanthaCorti ,
Adieu votre petit lycée bien tranquille ! Vous voilà arrivé dans la jungle de la fac. Heureusement, vous vous y plaisez. Mais les amphis bondés… vous aimez un peu moins ! Et si vous tourniez la situation à votre avantage ? Trendy a listé 5 raisons de positiver, témoignages à l'appui !

Ces dernières années, les conditions de travail de certains établissements se sont dégradées et de nombreux étudiants ont réagi. Amphis bondés, TD en sureffectif, une situation qui avait été illustrée en son temps par le tumblr "Ma salle de cours va craquer !". Alors soit, ce n’est pas drôle de suivre les cours de cette façon mais pourquoi ne pas prendre ça du bon côté ? Voici comment procéder.

#1. Sympathiser avec son voisin d’amphi

Qu’on le veuille ou non, lorsque l’on se retrouve dans une situation contraignante, l’union fait la force. Se retrouver par terre ou dans le couloir lors d’un cours c’est embêtant, on a mal au dos, on galère à prendre le cours, mais c’est justement l’occasion de glisser quelques mots à la personne qui se trouve à côté de vous. Marianne, en master 1 métiers de l’édition et de l’audiovisuel à la Sorbonne, raconte : « J’avais TD d’audiovisuel et la salle était pleine à craquer, je me suis retrouvée à m’asseoir dans l’entrée. C’était compliqué de prendre le cours vu que je n’avais pas de table. À côté de moi, il y avait un garçon qui est arrivé en retard, on a commencé à discuter, à se dire que la situation était hallucinante et que ce n’était vraiment pas normal. On a échangé nos Facebook et depuis on déjeune souvent ensemble. Un mal pour un bien finalement ! ».

#2. Se cacher du prof

Quand on a amphi toute la journée et que l’on n’est pas forcément très motivé, le sureffectif peut être un bon moyen de se faire oublier. Le professeur poursuit son cours et, à ce moment-là on a qu’une envie : faire autre chose. Charles, en fac d’odontologie à Bruxelles explique : « En première année, il y avait un cours en amphi où il était pratiquement impossible de trouver une place assise si on n’arrivait pas 15 minutes à l’avance. Vu que c’était le lundi, je n’étais pas toujours à fond. Le point positif c’est que je pouvais faire autre chose sans me faire remarquer : avancer sur d’autres cours, traîner sur Internet ou discuter avec mes potes sans pour autant déranger. ».

#3. Rencontrer son âme sœur

Eh oui ! Cela peut arriver. Certes les chances sont minces, mais impossible n’est pas français. Nul n’est à l’abri du coup de foudre à la fac et c’est justement ce qui est arrivé à Mélissa, en licence de lettres modernes à Paris 4. « J’étais en amphi, j’avais réussi à me trouver une petite place en bout de rang. J’étais très mal installée mais au moins j’avais un morceau de table ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Un mec est passé à côté de moi, il a marché sur mon sac qui était par terre. Je ne le connaissais pas, mais je l’avais déjà remarqué. Il s’est excusé une bonne dizaine de fois et m’a demandé au passage si j’avais un stylo. À la fin du cours il est venu me le rendre, on s’est frayé un chemin pour sortir de la salle en discutant et on est parti prendre un café. Depuis, on ne s’est pas vraiment quittés. Heureusement que mon sac encombrait le passage ce jour-là ! »

#4. Adopter d’autres manières de prendre le cours

Quand on n’a pas de table, pas d’ordinateur, les salles combles peuvent être une redoutable épreuve. La question : comment réussir à prendre son cours convenablement ? Eh bien c’est le moment de faire preuve d’imagination et d’adopter une nouvelle manière de faire. On peut, par exemple, enregistrer le professeur et se faire des annotations sur un carnet, comme le font beaucoup d’étudiants en médecine, on peut aussi proposer à un groupe de se relayer, c’est ce qu’a fait Malo, en master 1 médias : « Quand on s’est rendus compte avec mes potes que c’était impossible de prendre correctement les cours chacun de son côté on a décidé de se relayer pour prendre les notes et de tout partager sur un fichier Dropbox. Chaque semaine, pour les amphis qu’on a en commun et qui sont hyper bondés, il y en a un qui prend note, les autres écoutent. On est quatre en tout et pour l’instant tout le monde s’y tient, j’espère que ça va durer. »

#5. Travailler sa concentration

Entre les chuchotements et bavardages, les bruits de chaises et de portes qui claquent, le prof qui oublie de parler dans le micro, rester concentré dans un amphi plein à craquer relève de l’exploit. Mais c’est justement le moment de se prouver que l’on peut se surpasser. Hélène en licence 3 d’économie, explique : « Les cours magistraux d’éco dans un amphi en sureffectif c’est juste l’enfer. Mais je me suis dit qu’il fallait que je me fasse violence, je ne voulais pas abandonner. Et puis compter sur les autres n’est pas dans mon habitude, récupérer les notes d’une autre personne me dérange étant donné qu’on n’a pas la même façon de prendre et de comprendre les cours. Alors j’ai décidé d’arriver plus tôt, dans la mesure du possible, pour trouver une place stratégique et ne pas perdre le fil au bout de 10 minutes. Je me suis rendue compte que j’arrive beaucoup mieux à me concentrer et à le rester lorsque je bosse à la maison ou à la bibli maintenant. »