Adopter un animal de compagnie : la to-do list

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Publié le 26/04/2017 par TRD_import_DelphineDauvergne ,
Chat, chien, poisson rouge, reptile... Vous ressentez une envie irrésistible de prendre un compagnon ? Attention, adopter un animal est un engagement plus important que celui d’acheter une peluche. Voici comment préparer l’arrivée de votre futur colocataire.

Connaître tout de ses besoins

Avant de choisir votre animal de compagnie, il vaut mieux vous renseigner sur toutes ses caractéristiques.  » La longévité d’un chien ou d’un cochon d’Inde est très différente , renseignez-vous sur le nombre d’années pour lequel vous vous engagez », conseille le vétérinaire François Jolivet.

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Le régime alimentaire fait partie des informations primordiales à connaître. « Il ne doit pas manger la même chose que nous, il ne faut pas le nourrir au feeling , sinon il peut tomber malade », met en garde le vétérinaire.

Autres éléments à prendre en compte dans les préparatifs, et en fonction du type de compagnon que vous choisissez : « régler la température pour les reptiles, bien distribuer l’eau, prévoir des jeux, mais aussi des séances de toilettage si l’animal a de longs poils ».

À prévoir aussi : les personnes qui accepteront de le garder pendant vos vacances.

S’assurer qu’il vivra dans un endroit adapté

« Le chat est souvent considéré comme pouvant très bien vivre en appartement, mais en réalité il a besoin d’un environnement riche , d’activités variées, pour se sentir bien et ne pas s’ennuyer », nuance François Jolivet.

Mathilde, 24 ans, étudiante en master de lettres en alternance à l’université Paris-Diderot, confirme : « j’habite une maison en colocation, avec un jardin. C’est l’idéal pour offrir à mon chat Lupin une vie confortable et de la place pour se dégourdir ! » Renseignez-vous avant pour savoir si l’animal a eu l’habitude de sortir , pour ne pas le rendre malheureux. Un chat en appartement peut quand même s’épanouir, s’il a un terrain de jeux (perchoirs, cartons, votre collection de chaussures…).

Sécuriser les lieux

Camille, 21 ans, étudiante en master MEEF à l’ESPÉ de Paris, s’est renseignée sur la sécurisation de son balcon, situé au 4e étage. « J’ai pris contact avec des associations pour une expertise et il s’est avéré que mon balcon ne pouvait pas être sécurisé correctement, je préfère donc ne pas laisser sortir ma chatte, car ce type d’accident est déjà arrivé avec mon chat précédent », raconte-t-elle.

Camille a déménagé de chez ses parents avec son chat. // © Photo fournie par le témoin

L’environnement doit être « safe » pour tout type d’animal. Pour les poissons, par exemple, François Jolivet conseille, pour les garder longtemps en vie, de « maintenir le milieu aquatique dans un bon état, changer l’eau, ne pas laisser les algues se développer ».

Prévoir le budget

Le budget santé et entretien d’un animal est souvent sous-estimé. « Jusque-là, je prenais la nourriture de mon chat au supermarché, j’en avais pour 20 € par mois. C’est le double si on l’achète (de meilleure qualité) chez le vétérinaire. Ma colocataire, qui a aussi un chat, m’a convaincue de passer au Royal Canin, à deux ça revient moins cher ! » témoigne Mathilde.

Les frais varient selon les animaux. « Les croquettes d’un grand chien coûtent environ 60 € par mois », chiffre le vétérinaire. Il faut compter la litière pour un chat et les rongeurs, mais aussi les achats pour l’installation : panier, cage, griffoir, jouets, laisse… Des sites Internet comme Zooplus proposent des produits d’animalerie à prix réduits.

Camille dépense une quarantaine d’euros par mois pour son chat.  » Je mets aussi de l’argent de côté tous les mois en prévision des visites chez le vétérinaire « . Après l’adoption, il faut faire une première visite de contrôle chez le vétérinaire, à laquelle s’ajoutent des frais de stérilisation et de vaccination qui peuvent être élevés (certains vaccins coûtent une centaine d’euros).

L’éduquer dès le début

Les bonnes habitudes, il faut les prendre dès le début. « Je voulais qu’on n’ait pas peur de caresser mon chat, donc j’ai pris l’habitude que mes mains soient uniquement associées aux câlins pour lui, pas au jeu, pour éviter les griffures. Quand je joue avec lui, c’est uniquement à travers d’objets », illustre Mathilde.

François Jolivet met en garde, également, contre « le surcroît d’attention qui peut favoriser l’anxiété de l’animal quand on s’absente. Pour l’éduquer, il faut favoriser les récompenses, que ce soit des friandises ou des mimiques positives ». Enfin, ne vous voilez pas trop la face : un animal fait toujours quelques dégâts, préparez-vous à nettoyer des pipis vengeurs, à dormir mal la nuit et à investir dans une brosse à poils.

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