8 raisons de ne pas utiliser l’appli Bitstrips

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Publié le 28/11/2013 par TRD_import_StéphaneMoret ,
Vos amis s'y sont mis recemment : il est desormais possible, grace a l'application Bitstrips , de creer sa propre bande dessinee, et de raconter sa vie en cases humoristiques. Si vous ne l'utilisez pas encore, voici 8 raisons de ne pas vous precipiter.

1- Sur Facebook, on ne voit que ça. Tout le monde s’y est mis. Or, vous vous en souvenez, on a déjà parlé de cette guerre entre Twitter et Facebook. Si c’est sur Facebook, ça veut dire que c’est déjà très populaire, et donc que ce n’est plus tendance. Et puis, avouons-le, autant les premiers dessins apparus dans votre timeline étaient sympathiques, car rares et originaux, autant on frôle l’overdose depuis quelques jours, puisque chacun y va de sa petite image pour résumer sa journée ou son humeur du moment.

2- Vous allez saouler vos amis. Parmi les 11 commandements des pratiques à ne plus avoir sur les réseaux sociaux, on vous avait déjà mentionné le fait de raconter sa vie de manière désespérée ou exagérée comme une bonne raison d’unfriender. N’allez pas croire, juste parce que vous racontez sous une forme différente, que vos amis sont dupes : c’est la même chose. Vous êtes toujours le/la même qu’il y a 3 semaines, et un dessin mignon de vous n’y change rien.

3- Une politique a annoncé sa candidature via Bitstrips. Caroline Cayeux, maire de Beauvais, a voulu faire dans l’original en annonçant qu’elle se présentait aux municipales sous forme dessinée. Ce faisant, et sans le savoir, elle a fait basculer tous les utilisateurs dans une autre sphère sans que ceux-ci ne demandent rien : la ringardise. Eh oui, quand un politique s’empare de votre jouet, vous n’y trouvez plus aucun intérêt ! Jouet volé, jouet cassé.

4- Tous les médias ont fait des articles dessus. Donc c’est devenu trop mainstream. Il a suffi que l’appli atteigne la première place des téléchargements gratuits en France, pour que les médias s’emparent du phénomène. Alors qu’elle était utilisée jusque-là par des personnes jeunes et pleines d’humour, horreur, les parents pas drôles s’y sont mis. Et les dessins sont devenus de moins en moins drôles, et de plus en plus niais. Et même certains médias se sont mis à faire des articles en utilisant Bitstrips. Peuple 2.0, on attend quoi pour réagir ?

5- Ceux qui l’utilisent sont super fans, et n’en sortent plus. La * * semaine dernière, je pouvais encore chatter avec ma copine Alexandra. Elle était dispo pour m’écouter sur mes peines de cœur ou mes succès du jour. Et puis, du jour au lendemain, elle ne répondait plus. Ah ben oui, elle passait des heures à fignoler chaque dessin, pendant tout son temps libre ! Elle était devenue aussi accro à sa dose de dessins Bitstrips que le Dr House à sa boîte de Vicodin ! Avec les copains, on va l’inscrire dans un centre de désintox du Bitstrips… Vous savez ce qui vous attend.

6- Il y a des moyens plus créatifs pour raconter sa vie. A raison de 1 ou 2 dessins par jour, chacun racontant une situation, tous les jours, pour chaque nouvel élément pas très important de votre vie, y a du stock et de la capacité de nuire en perspective. Alors que le vrai challenge consiste à résumer sa life en une petite vidéo, comme l’ont récemment proposé les artistes de Draw My Life, sur Youtube.

7- Parce que ça ne fait pas de vous un artiste. Non, vous ne deviendrez pas un grand dessinateur de manga ou de bandes dessinées grâce à cette appli. Notre conseil, qui va forcément déplaire aux profs : continuez à gribouiller sur vos cahiers pendant les cours, c’est là que la véritable créativité s’exprime.

8 – Parce que c’est un phénomène de mode de plus. Bitstrips devrait rejoindre Farmville, Candy Crush, les Lipdubs, Harlem Shake et autres stop-motions au cimetière des applis ou phénomènes digitaux qui sont montés trop vite, et n’ont plus intéressé grand monde par cause d’overdose.

*Et vous, vous en pensez quoi ? Donnez votre avis dans les commentaires ! *