Loser, serial-killer, cheerleader… les clichés des films de campus
1. À la fac, il y a les losers et les winners
Les héros et les figurants, les stars du foot et les geeks… La liste peut s’allonger indéfiniment ! En fait, les films américains, pour les besoins du scénario, ont tendance à *sacrément simplifier une réalité beaucoup plus complexe* : tous les étudiants sont différents, et tous, absolument tous, sont les héros de leur propre vie. Plutôt rassurant, dans un sens…
2. L’un de vos profs est forcément un tueur en série…
Ou le membre d’une secte un peu louche, ou un ex-membre de la CIA, du KGB, des SS… Bref, il y a un prof qui risque de vous piéger, voire de vous poursuivre dans les couloirs de la fac, la nuit, avec un sabre japonais à la main. Dans la vraie vie, vos profs arrivent à la fac, lisent leurs notes pendant 4, 5, ou 6 heures, et rentrent chez eux retrouver leur petite famille, se consacrer à leurs recherches, ou corriger leurs copies. Ou ils regardent un film qui se passe sur un campus américain, histoire de rigoler.
3. … Ou bien s’apprête à changer votre vie
Et dans ce cas, il ressemble toujours à Robin Williams (RIP). Quoi qu’il en soit, soyez-en sûr : contrairement à ce qui se passe dans les facs françaises, le prof d’université américaine n’est pas un personnage neutre, (mal) payé pour transmettre à ses étudiants le quota standard de connaissances. Ses élèves, il les adore ou il veut les tuer, un point c’est tout.
4. Il y a toujours au moins un surdoué dans l’amphi…
Il a 14 ans, a passé son bac à 16, a décroché deux ou trois doctorats, et vous regarde de haut en vous expliquant la théorie des cordes. Mais au fond de son petit cœur, le surdoué est triste et seul, car son immaturité émotionnelle l’empêche de créer des liens ou de draguer les filles. Pauvre petit surdoué.
5. … Et un gosse de riche qui a acheté son entrée
Le système des facs américaines étant ce qu’il est, plus on a de sous, plus on a de chances de réussir. Surtout quand on s’appelle James Edward Stapleton III, qu’on porte des vestes en tweed et qu’on roule en Ferrari. Heureusement, les films américains rétablissent généralement l’équilibre du cosmos en attribuant au gosse de riche un QI d’huître , difficilement camouflé par son insupportable arrogance.
6. Le héros, lui, est plongeur dans un restau pour joindre les deux bouts…
Ce qui signifie que 90 % des étudiants français ont tout ce qu’il faut pour devenir le personnage principal d’un film de campus.
7. … Et trouve le boulot de ses rêves directement après son diplôme
Là encore, la magie du cinéma US… chez nous ça arrive (parfois) un peu plus tard.
Et vous, quels sont les clichés que vous avez repérés ? Déposez-les dans les commentaires sous l’article !