5 plant(s) B pour jardiner sans jardin

No thumbnail
Publié le 01/04/2018 par TRD_import_ÉléonoredeVaumas ,
Non, il ne s'agit pas d'un poisson d’avril ! Si l’envie de gratouiller la terre vous démange, ne pas disposer d'un espace vert n'est plus un problème. Découvrez nos astuces pour jardiniers hors-sol.

Envie de renouer avec Dame nature, de faire pousser vos propres légumes et fruits ou de vous libérer de votre stress pré-exam ? (Re)mettez-vous au jardinage. Aujourd’hui, ne pas avoir de jardin ou d’espace extérieur n’est plus un frein. Sortez râteau, pelle, semences, engrais, Trendy vous livre les astuces pour jardiner sans jardin.

Cultivez votre jardin intérieur

Votre studio dispose d’une fenêtre bien orientée ? Tant que la pièce est éclairée par la lumière naturelle, vous pouvez y cultiver des plantes comestibles. De nombreux légumes (salade, haricot vert, tomate, poivron, radis, carottes et certains arbres fruitiers nains) peuvent être cultivés en pots. Suspendu contre le rebord d’une fenêtre, en pot sous une fenêtre de toit, contre un mur, sur des étagères… à vous de composer votre mini-jardin selon vos envies. Vous trouverez des kits de jardinage « prêt à semer » dans toutes les jardineries à partir de 15€. Si vous êtes plutôt du genre débordé(e), privilégiez des plantes peu exigeantes en arrosage, comme les herbes ou les fleurs comestibles (viola, pâquerette, lavande, œillet). Quel plaisir de voir une petite graine se transformer en plante, puis de la retrouver dans son assiette !

Louez un lopin de terre

Autre option qui plaira à ceux d’entre vous qui aimez jouer de la binette : la location d’une parcelle dans un jardin collectif. La plupart des communes possèdent des anciens jardins ouvriers , généralement gérés par des associations, où vous pouvez vous inscrire pour obtenir une parcelle et y créez votre propre Eden vert. Il vous en coûtera toutefois la somme moyenne de 50 € par mois pour un jardin de 150 m2. Mais ce tarif vous permet de bénéficier d’une structure collective (points d’eau, autorisation de monter un abri de jardin ou une serre). Le hic ? Le délai parfois très long pour obtenir une place. Renseignez-vous auprès de votre commune ou de votre office HLM pour connaître le jardin le plus proche de chez vous.

Partagez un jardin

Faute de disponibilité et de moyens pour louer une parcelle, vous pouvez toujours vous tourner vers un jardin partagé. Le concept ? Jardiner ensemble en partageant les récoltes. Au-delà des productions, on y partage aussi les bonnes pratiques. « J’étais loin d’être calé en jardinage quand j’ai commencé. Grâce au jardin communautaire, j’ai été coaché par un voisin plus expérimenté « , raconte Raphaël, 22 ans. Aujourd’hui, l’étudiant en a pris de la graine et vient « potager » dès que son emploi du temps lui permet. « En cas d’absence prolongée, je suis serein. Nous avons mis en place un tableau où chacun indique ce qu’il a fait et ce qu’il reste à faire. Il y a toujours quelqu’un pour prendre la relève », se rejouit-il. Côté budget : une cagnotte est mise en place pour l’achat de matériel et/ou de graines. Sur Jardins Partagés, vous trouverez la liste d’associations de jardins partagés en France. Allez aussi faire un tour sur Smiile qui recense des annonces de jardins dispos.

Jardinez chez des particuliers

« Prête coin de jardin pour jardinier solidaire », telle pourrait être la devise de ce type d’échanges entre particuliers. L’idée est simple, mais astucieuse : mettre en relation des propriétaires de parcelles à cultiver et des passionnés de jardinage sans jardin. Anne-Lise, 26 ans, rédigeait son mémoire lorsqu’elle a ressenti un besoin urgent de souffler. Elle s’est rapprochée d’une asso pour trouver un bout de terrain à bûcher. « Ce jardin appartenait à une dame de 80 ans qui se désespérait de voir son jardin à l’abandon. Pour lui redonner vie, son petit-fils a eu l’idée de faire appel à nous. J’y allais parfois deux fois par semaine et ça me détendait. En plus, c’est moi qui récupérait le fruit des récoltes », s’enthousiasme-t-elle. Un conseil si vous voulez vous lancer : mettez-vous d’accord avant avec le propriétaire sur la gestion du matériel (eau, arrosage, semences et plants, engrais, outillage) et sur le partage des récoltes. Et filez sur Plantez chez nous ou Prêter son jardin pour passer une annonce, rechercher un potager près de chez vous ou trouver des conseils.

Jardinez sur les toits

Pourquoi ne pas profiter de l’espace vacant sur les toits des immeubles pour les végétaliser ? C’est en s’inspirant de cette idée que plusieurs associations en France ont lancé des potagers collectifs de toit où les volontaires sont les bienvenus pour participer à des ateliers jardinage. Si l’expérience vous tente et que vous habitez Paris, les Jardins du béton sont ouverts à tous les mardis matin, jeudis matin et vendredis après-midi. L’association Veni Verdi fait aussi pousser des jardins urbains dans le 2e et 19e arrondissements. Pour la province, rendez-vous sur Toits vivants où vous trouverez une mine d’informations pour passionnés de jardinage urbain.

Le bonheur est dans le jardin

Exercice physique, air pur, décompression, réduction des risques cardiovasculaires, lutte contre la sédentarité… de plus en plus d’études se penchent sur les bienfaits du jardinage.  » Jardiner nourrit autant l’esprit que le corps. C’est une activité complète qui mêle entraînement physique, thérapie et méditation, et qui nous aide à renouer avec la nature tout en faisant le plein de vitamine D et d’air pur », écrit Ben Raskin dans son ouvrage « Le Guide du jardin partagé » (éd. Eyrolles). Tripatouiller la terre procure du bien-être, alors mettez-vous au vert !