5 idées délirantes que ces étudiants ont concrétisées

1. Un cornet acoustique géant pour écouter la forêt

L’arbre qui tombe dans la forêt fait-il du bruit si personne ne l’entend ? Vous connaissez sans doute cette célèbre question philosophique. Il se trouve qu’en Estonie, un groupe d’étudiants en architecture à l’Académie des arts a décidé d’ expérimenter la rencontre entre l’architecture contemporaine et la nature sauvage par le biais d’un instrument plutôt surprenant : un cornet acoustique, version XXL ! Trois cornets de 3 mètres de diamètre ont été installés au cœur d’une forêt près de la frontière lettone et laissés à la disposition des randonneurs. Ces « amplificateurs » en bois, qu’ils ont construits de leurs mains, sont aussi beaux qu’efficaces : le moindre murmure de la forêt y produit un superbe écho, et même le silence peut remplir les oreilles des auditeurs curieux.

2. Un générateur de langue de bois

Vous avez la sensation que tous les discours politiques se ressemblent ? Avec cette invention d’un étudiant de l’université du Massachusetts aux États-Unis, ce ne sera peut-être plus qu’une simple impression… Valentin Kassarnig vient en effet d’inventer une technologie permettant de générer artificiellement des discours politiques, quel que soit le parti dont ils sont issus. Un algorithme intégrant 50.000 phrases de politiques patiemment collectées est capable de produire des discours compréhensibles, quoique perfectibles. Les travaux de Valentin Kassarnig ont été mis en ligne sur GitHub, une plate-forme de partage de données OpenSource.

3. Des vêtements contagieux

Quand des étudiants en pharma se reconvertissent dans l’art, ça donne ça : des tatouages inspirés d’agents infectieux, une promenade bucolique dans une boîte de Pétri (les boîtes transparentes cylindriques utilisées en labo), des tee-shirts aux couleurs des pires microbes ou une pasta party en hommage au ténia (ver solitaire)… Il s’agit ici du résultat d’une série de cours donnés à l’université de Nantes par un professeur en parasitologie, Nidia Alvarez, en collaboration avec l’artiste Magali Babin. Les élèves, en 3e et 4e année de pharmacie, ont dû jeter un nouveau regard sur ces microscopiques bestioles aux effets dévastateurs, cette fois sous le prisme de l’art. Une exposition de leurs œuvres a été organisée à Nantes sous le nom poétique d’"ARTagion, éclosion".

4. Un resto dans une chambre universitaire

Ce n’est pas forcément le premier endroit auquel on aurait pensé pour essayer une bonne table… Et pourtant ! À 21 ans, Jonah Reider, étudiant de l’université de Columbia à New York, a décidé d’illuminer un peu la vie de ses camarades en ouvrant un restaurant dans sa propre chambre universitaire. Il propose chaque soir des menus compris entre 10 et 20 US$ (entre 9 et 18 €) par personne, pour une table de quatre étudiants. Il concocte les repas dans la cuisine collective de sa résidence, facture juste de quoi rembourser ses ingrédients… et fait le plein de convives tous les soirs, jusqu’à inscrire une centaine de personnes sur sa liste d’attente, venues de Columbia ou d’ailleurs. Qui a dit que la cuisine de maman était irremplaçable ?

5. Un peu de show-business dans les écoles de commerce

« There’s no business like show-business… » : les étudiants de la Grenoble école de management, alias GEM, organisent cette année encore le plus grand concours de comédies musicales entre écoles de commerce. Remporté l’année dernière par l’EDHEC, le concours verra se mesurer cette année les troupes de l’HEC Paris, de l’ESCP Europe, de l’EDHEC ou encore de l’ESC Dijon, et tous les concurrents ne se sont pas encore inscrits ! Beauté des voix, originalité des costumes et des mises en scène, tout sera jugé scrupuleusement pour décerner le titre de meilleur show musical !